Village de Jaillans
Jaillans
Jaillans tirerait son origine de la légende de la « Jaille », animal monstrueux. Le seigneur d'alors aurait fait ériger une chapelle sur l'emplacement où la bête aurait été tuée par "une belle dame" le jour de l'Assomption, site de l'actuel village.
Lire plusNombre d'habitants: 732
Superficie: 904 ha
La tradition attribue l’origine du village de Jaillans à la légende de la « Jaille ». Au VIIIème siècle, cet animal monstrueux et sanguinaire sema la terreur sur les terres du seigneur Roch de la Joncheraye, décimant les troupeaux et dévorant leurs jeunes bergers.
Toutes les tentatives de capture restant vaines, le seigneur Roch fit à la Vierge le vœu de faire construire une église sur l’emplacement où la bête serait capturée ou exterminée. Or, à l’Assomption qui suivit, la bête fut retrouvée morte, baignant dans son sang. Selon le témoignage du berger présent sur les lieux, une belle jeune femme vêtue de blanc aurait transpercé le monstre d’un glaive d’or.
Fidèle à son serment, le seigneur Roch fit ensevelir la bête sur place, puis ériger une chapelle portant le nom de « Notre Dame de l’Assomption ». Un village s’éleva bientôt autour de la chapelle, qui devint le plus important du fief et fut appelé « Jaillans ». Quotidiennement, les cloches de l’église sonnent trois coups après l’angélus en souvenir des trois petits bergers dévorés par la « Jaille ».
A voir :
L'église Sainte-Marie : Attestée au XIIème siècle, où elle englobait un prieuré bénédictin relevant de l’abbaye de Montmajour, l’église se trouve au cœur d’un village remarquablement mis en valeur. Elle a conservé des éléments romans d’importance qui en font une des églises les plus intéressantes de la région. En tête de son ogive d’entrée, deux masques grossièrement taillés dans un écusson symbolisent le seigneur Roch et sa femme Léocadie. Le glaive d’or censé avoir anéanti la "Jaille" y était conservé dans une châsse. Celle-ci fut profanée mais le coupable, victime d’une chute, aurait été transpercé par le glaive volé en s’enfuyant. Le glaive aurait été récupéré et remis à l’évêché mais on ignore ce qu’il en advint. Le squelette de la « Jaille » serait enterré sous le maître autel.
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Leo
Description
Jaillans tirerait son origine de la légende de la « Jaille », animal monstrueux. Le seigneur d'alors aurait fait ériger une chapelle sur l'emplacement où la bête aurait été tuée par "une belle dame" le jour de l'Assomption, site de l'actuel village.
Lire plusNombre d'habitants: 732
Superficie: 904 ha
La tradition attribue l’origine du village de Jaillans à la légende de la « Jaille ». Au VIIIème siècle, cet animal monstrueux et sanguinaire sema la terreur sur les terres du seigneur Roch de la Joncheraye, décimant les troupeaux et dévorant leurs jeunes bergers.
Toutes les tentatives de capture restant vaines, le seigneur Roch fit à la Vierge le vœu de faire construire une église sur l’emplacement où la bête serait capturée ou exterminée. Or, à l’Assomption qui suivit, la bête fut retrouvée morte, baignant dans son sang. Selon le témoignage du berger présent sur les lieux, une belle jeune femme vêtue de blanc aurait transpercé le monstre d’un glaive d’or.
Fidèle à son serment, le seigneur Roch fit ensevelir la bête sur place, puis ériger une chapelle portant le nom de « Notre Dame de l’Assomption ». Un village s’éleva bientôt autour de la chapelle, qui devint le plus important du fief et fut appelé « Jaillans ». Quotidiennement, les cloches de l’église sonnent trois coups après l’angélus en souvenir des trois petits bergers dévorés par la « Jaille ».
A voir :
L'église Sainte-Marie : Attestée au XIIème siècle, où elle englobait un prieuré bénédictin relevant de l’abbaye de Montmajour, l’église se trouve au cœur d’un village remarquablement mis en valeur. Elle a conservé des éléments romans d’importance qui en font une des églises les plus intéressantes de la région. En tête de son ogive d’entrée, deux masques grossièrement taillés dans un écusson symbolisent le seigneur Roch et sa femme Léocadie. Le glaive d’or censé avoir anéanti la "Jaille" y était conservé dans une châsse. Celle-ci fut profanée mais le coupable, victime d’une chute, aurait été transpercé par le glaive volé en s’enfuyant. Le glaive aurait été récupéré et remis à l’évêché mais on ignore ce qu’il en advint. Le squelette de la « Jaille » serait enterré sous le maître autel.
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