Village de Chatuzange-le-Goubet
Chatuzange-le-Goubet
La commune regroupe quatre villages : Chatuzange, Le Goubet, Pizançon et Papelissier.
Elle est traversée par le canal de la Bourne, construit fin XIXe dans le but d’irriguer la plaine de Valence. Long de 50 km, il est ponctué de nombreux ouvrages d’art.
Lire plusNombre d'habitants : 5.032
Superficie : 2.824 ha
La commune de Chatuzange-le-Goubet possède la particularité de regrouper quatre villages : Chatuzange, Le Goubet, Pizançon et Papelissier. Son territoire se partage entre la plaine et un noyau urbanisé qui forme l’extrémité orientale de l’agglomération péageoise.
Sur la commune furent découverts un certain nombre de vestiges romains. Au quartier de la Part-Dieu, parmi les restes d’une importante « villa » romaine, fut exhumé en 1888 le « ‘trésor de Chatuzange », six pièces de vaisselle d’argent d’un poids total de près de 4 kg, aujourd’hui conservé au « British Museum » à Londres.
Au IXème siècle, Charlemagne donna à saint Barnard un territoire situé sur la rive gauche de l’Isère afin de pourvoir aux besoins de son monastère. Cette vaste parcelle correspond approximativement aux actuelles communes de Chatuzange et Bourg-de-Péage. En reconnaissance à son illustre donateur, Barnard nomma ce territoire « Carolilocus » (terres de Charles). Au fil des siècles, ce nom évolua pour devenir « Charlieu » en 1900. C’est sous cette appellation qu’est connu aujourd’hui le principal cours d’eau qui traverse la commune, à l’origine le « Fontchautou ».
Le territoire de Chatuzange fut par la suite intégré au fief de Pizançon, une importante seigneurie citée dès avant l’an mil, et dont un hameau est également à l’origine de Bourg-de-Péage.
La commune est traversée par un canal d'irrigation, le canal de la Bourne. Sa construction démarra vers 1870 dans le but d’irriguer la plaine de Valence. Entre la prise d’eau de la Bourne, peu au nord de Pont-en-Royans, et Bourg-de-Péage, le canal suit le cours de l’Isère avant de s’infléchir en direction de la plaine valentinoise. Long d'une cinquantaine de kilomètres, il est ponctué de nombreux ouvrages d’art dont l’aqueduc de Saint-Nazaire-en-Royans constitue l’exemple le plus singulier.
A voir :
Le château de Pizançon (privé, ouvert à l’occasion des « Journées du Patrimoine ») : De l’édifice médiéval initial, il ne subsiste aucun vestige. Brûlé lors des Guerres de Religion, il fut reconstruit, puis détruit à nouveau durant la Révolution. Le château actuel date du début du XIXème siècle. Plus petit que les édifices antérieurs, il présente un corps de logis flanqué de deux pavillons d’angle. Après avoir connu diverses destinations et des périodes d’abandon, il a bénéficié, grâce à son propriétaire actuel, d’une complète restauration.
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Village de Chatuzange-le-Goubet
Mairie
29, rue des Monts du Matin
CHATUZANGE-LE-GOUBET, France
Lieu ajouté par

Leo
Description
La commune regroupe quatre villages : Chatuzange, Le Goubet, Pizançon et Papelissier.
Elle est traversée par le canal de la Bourne, construit fin XIXe dans le but d’irriguer la plaine de Valence. Long de 50 km, il est ponctué de nombreux ouvrages d’art.
Lire plusNombre d'habitants : 5.032
Superficie : 2.824 ha
La commune de Chatuzange-le-Goubet possède la particularité de regrouper quatre villages : Chatuzange, Le Goubet, Pizançon et Papelissier. Son territoire se partage entre la plaine et un noyau urbanisé qui forme l’extrémité orientale de l’agglomération péageoise.
Sur la commune furent découverts un certain nombre de vestiges romains. Au quartier de la Part-Dieu, parmi les restes d’une importante « villa » romaine, fut exhumé en 1888 le « ‘trésor de Chatuzange », six pièces de vaisselle d’argent d’un poids total de près de 4 kg, aujourd’hui conservé au « British Museum » à Londres.
Au IXème siècle, Charlemagne donna à saint Barnard un territoire situé sur la rive gauche de l’Isère afin de pourvoir aux besoins de son monastère. Cette vaste parcelle correspond approximativement aux actuelles communes de Chatuzange et Bourg-de-Péage. En reconnaissance à son illustre donateur, Barnard nomma ce territoire « Carolilocus » (terres de Charles). Au fil des siècles, ce nom évolua pour devenir « Charlieu » en 1900. C’est sous cette appellation qu’est connu aujourd’hui le principal cours d’eau qui traverse la commune, à l’origine le « Fontchautou ».
Le territoire de Chatuzange fut par la suite intégré au fief de Pizançon, une importante seigneurie citée dès avant l’an mil, et dont un hameau est également à l’origine de Bourg-de-Péage.
La commune est traversée par un canal d'irrigation, le canal de la Bourne. Sa construction démarra vers 1870 dans le but d’irriguer la plaine de Valence. Entre la prise d’eau de la Bourne, peu au nord de Pont-en-Royans, et Bourg-de-Péage, le canal suit le cours de l’Isère avant de s’infléchir en direction de la plaine valentinoise. Long d'une cinquantaine de kilomètres, il est ponctué de nombreux ouvrages d’art dont l’aqueduc de Saint-Nazaire-en-Royans constitue l’exemple le plus singulier.
A voir :
Le château de Pizançon (privé, ouvert à l’occasion des « Journées du Patrimoine ») : De l’édifice médiéval initial, il ne subsiste aucun vestige. Brûlé lors des Guerres de Religion, il fut reconstruit, puis détruit à nouveau durant la Révolution. Le château actuel date du début du XIXème siècle. Plus petit que les édifices antérieurs, il présente un corps de logis flanqué de deux pavillons d’angle. Après avoir connu diverses destinations et des périodes d’abandon, il a bénéficié, grâce à son propriétaire actuel, d’une complète restauration.
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