Fort du Randouillet
Briançon
Situé sur une position plus étroite et escarpée que les autres ouvrages, ce fort se développe sur trois plates-formes. Son rôle principal était d’empêcher une attaque de l’assaillant depuis les crêtes.
Lire plusLe fort du Randouillet fut construit sur une butte dominant dangereusement le plateau des Têtes, lui-même commandant Briançon.
Comme pour le fort des Têtes, après le changement de frontière de 1713, il fallut transformer en ouvrage permanent l’organisation passagère réalisée pendant la guerre de succession d’Espagne. Dès 1718, un projet fut élaboré pour les forts des Têtes et du Randouillet, suivi d’un autre, remanié en 1722. Entre 1724 et 1734, les chantiers marchaient à plein à Briançon avec près de 2000 ouvriers engagés sur les fortifications. En 1734, les travaux furent considérés comme terminés : le Randouillet avait alors son allure définitive. Des modernisations furent réalisées en 1833, avec le remplacement de la batterie centrale du donjon, à ciel ouvert, par une batterie casematée à la Haxo à 5 pièces et après 1850, avec la construction de nouveaux magasins à poudre.
Bien que construit en pleine époque classique, le fort, échappe pratiquement à tout schéma bastionné régulier, compte tenu des difficultés du terrain. L’ouvrage est constitué de trois parties.
Au sommet : le donjon, couronnant le piton rocheux et masquant complètement, aux vues dangereuses, le reste de l’emprise du fort. L’accès au donjon se fait par une porte protégée par un pont-levis à zigzag. Un décor constitué de deux pilastres en pierre de taille et d’un fronton triangulaire, vient rappeler à l’ennemi la puissance du royaume. Le donjon comporte les bâtiments suivants : un corps de garde, une caserne destinée au logement du commandant du fort et à une garnison de sûreté, une citerne de 60 m3, alimentée par les eaux de ruissellement.
Dans la partie basse, à l’abri des tirs ennemis, les bâtiments principaux sont trois casernes de type Vauban.
La troisième partie plonge en direction de la Communication Y. On y trouve l’entrée primitive du fort et un magasin à poudre.
Le fort appartient à la Ville de Briançon et fait partie de l’ensemble fortifié de Briançon inscrit sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO au titre des Fortifications de Vauban. Un programme de travaux d’urgence a été mis en place pour le sauver d’un péril alarmant, accentué par des conditions hivernales particulièrement difficiles en montagne.
Le premier chantier, qui a débuté au début de l’été 2012, avait pour objectif le sauvetage et la mise hors d’eau de la première caserne. La charpente a été restaurée, les souches de cheminées arasées, consolidées et conservées en attente d’une restauration définitive de la toiture. Une couverture métallique provisoire a été posée sur la charpente mettant le bâtiment à l’abri. Les deux autres casernes seront traitées à leur tour en 2013 et 2014. Ce sauvetage a été rendu possible grâce à la mobilisation financière de la Direction Régionale des Affaires Culturelles, du Conseil Régional, du Conseil Général et du propriétaire.
Lieu ajouté par

Leo
Description
Situé sur une position plus étroite et escarpée que les autres ouvrages, ce fort se développe sur trois plates-formes. Son rôle principal était d’empêcher une attaque de l’assaillant depuis les crêtes.
Lire plusLe fort du Randouillet fut construit sur une butte dominant dangereusement le plateau des Têtes, lui-même commandant Briançon.
Comme pour le fort des Têtes, après le changement de frontière de 1713, il fallut transformer en ouvrage permanent l’organisation passagère réalisée pendant la guerre de succession d’Espagne. Dès 1718, un projet fut élaboré pour les forts des Têtes et du Randouillet, suivi d’un autre, remanié en 1722. Entre 1724 et 1734, les chantiers marchaient à plein à Briançon avec près de 2000 ouvriers engagés sur les fortifications. En 1734, les travaux furent considérés comme terminés : le Randouillet avait alors son allure définitive. Des modernisations furent réalisées en 1833, avec le remplacement de la batterie centrale du donjon, à ciel ouvert, par une batterie casematée à la Haxo à 5 pièces et après 1850, avec la construction de nouveaux magasins à poudre.
Bien que construit en pleine époque classique, le fort, échappe pratiquement à tout schéma bastionné régulier, compte tenu des difficultés du terrain. L’ouvrage est constitué de trois parties.
Au sommet : le donjon, couronnant le piton rocheux et masquant complètement, aux vues dangereuses, le reste de l’emprise du fort. L’accès au donjon se fait par une porte protégée par un pont-levis à zigzag. Un décor constitué de deux pilastres en pierre de taille et d’un fronton triangulaire, vient rappeler à l’ennemi la puissance du royaume. Le donjon comporte les bâtiments suivants : un corps de garde, une caserne destinée au logement du commandant du fort et à une garnison de sûreté, une citerne de 60 m3, alimentée par les eaux de ruissellement.
Dans la partie basse, à l’abri des tirs ennemis, les bâtiments principaux sont trois casernes de type Vauban.
La troisième partie plonge en direction de la Communication Y. On y trouve l’entrée primitive du fort et un magasin à poudre.
Le fort appartient à la Ville de Briançon et fait partie de l’ensemble fortifié de Briançon inscrit sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO au titre des Fortifications de Vauban. Un programme de travaux d’urgence a été mis en place pour le sauver d’un péril alarmant, accentué par des conditions hivernales particulièrement difficiles en montagne.
Le premier chantier, qui a débuté au début de l’été 2012, avait pour objectif le sauvetage et la mise hors d’eau de la première caserne. La charpente a été restaurée, les souches de cheminées arasées, consolidées et conservées en attente d’une restauration définitive de la toiture. Une couverture métallique provisoire a été posée sur la charpente mettant le bâtiment à l’abri. Les deux autres casernes seront traitées à leur tour en 2013 et 2014. Ce sauvetage a été rendu possible grâce à la mobilisation financière de la Direction Régionale des Affaires Culturelles, du Conseil Régional, du Conseil Général et du propriétaire.
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