Cirque de Combe Laval
Saint-Jean-en-Royans
Une brèche dans le rempart du Vercors. En raison de son grand intérêt paysager, le Cirque de combe Laval est protégé en tant que site classé.
Lire plusLes chemins visibles et secrets de l'eau
Une entaille titanesque dans la bordure du Vercors : telle est la vision qu'on a de Combe Laval, quand on l'appréhende dans son ensemble depuis le col de la Machine, ou depuis le belvédère de la route. Sa formation résulte du travail de sape des cours d'eau qui se sont attaqués aux plissements des terrains secondaires constituant la région.
La Bourne a d'abord creusé une cluse profonde qui a transformé le fond d'un pli (« synclinal ») en une vallée suspendue qui deviendra la forêt de Lente. Le Cholet ensuite a entaillé le plancher de ce val perché. Il a traversé des couches dures, très épaisses à cet endroit : ce sont les escarpements de rochers de Laval, de Serre Châtelard ou des rochers des Fècles. Puis il a érodé des terrains plus tendres qui servent de soubassement aux-pics : quelques millions d'années d'action pour qu'une petite rivière entame les roches sur quatre kilomètre de profondeur et sept cent mètres d'épaisseur.
Mais là ne s'arrêtent pas les surprises du Cholet ; son cheminement n'est pas simple. Le cours d'eau qui jaillit au fond de la combe est en effet une résurgence. Sur le plateau, son histoire commence à Font d'Urle. Là les eaux se perdent immédiatement dans les multiples fissures des lapiaz. Elles réapparaissent une première fois : c'est la résurgence du Brudour. L'eau folâtre en forêt quelque kilomètres et disparaît une nouvelle fois... pour revenir à l'air libre au fond de Combe Laval. Le Cholet commence sa carrière, qu'il termine sans autre fantaisie en se jetant dans la Lyonne.
17 personnes recommandent ce lieu
Partager ce lieu
Cirque de Combe Laval
SAINT-JEAN-EN-ROYANS, France
Lieu ajouté par

Leo
Description
Une brèche dans le rempart du Vercors. En raison de son grand intérêt paysager, le Cirque de combe Laval est protégé en tant que site classé.
Lire plusLes chemins visibles et secrets de l'eau
Une entaille titanesque dans la bordure du Vercors : telle est la vision qu'on a de Combe Laval, quand on l'appréhende dans son ensemble depuis le col de la Machine, ou depuis le belvédère de la route. Sa formation résulte du travail de sape des cours d'eau qui se sont attaqués aux plissements des terrains secondaires constituant la région.
La Bourne a d'abord creusé une cluse profonde qui a transformé le fond d'un pli (« synclinal ») en une vallée suspendue qui deviendra la forêt de Lente. Le Cholet ensuite a entaillé le plancher de ce val perché. Il a traversé des couches dures, très épaisses à cet endroit : ce sont les escarpements de rochers de Laval, de Serre Châtelard ou des rochers des Fècles. Puis il a érodé des terrains plus tendres qui servent de soubassement aux-pics : quelques millions d'années d'action pour qu'une petite rivière entame les roches sur quatre kilomètre de profondeur et sept cent mètres d'épaisseur.
Mais là ne s'arrêtent pas les surprises du Cholet ; son cheminement n'est pas simple. Le cours d'eau qui jaillit au fond de la combe est en effet une résurgence. Sur le plateau, son histoire commence à Font d'Urle. Là les eaux se perdent immédiatement dans les multiples fissures des lapiaz. Elles réapparaissent une première fois : c'est la résurgence du Brudour. L'eau folâtre en forêt quelque kilomètres et disparaît une nouvelle fois... pour revenir à l'air libre au fond de Combe Laval. Le Cholet commence sa carrière, qu'il termine sans autre fantaisie en se jetant dans la Lyonne.
Aucun commentaire n'a encore été posté.