Le Bas relief du dieu Mithra constitue le fond d'un ancien temple romain et se situe dans le vallon de Tourne "site pittoresque". Le culte de mithra d'origine iranienne est très répandue dans le monde romain au 1er, 2e et 3e s. Borne explicative sur place
Lire plusClassé Monument Historique en février 1927.
Long de 1,30m sur 1,15m de haut dans un panneau rectangulaire mesurant 2,30m sur 1,85m, il est le seul sculpté à même le rocher que l’on trouve en France et constituait au 3ème siècle le fond d’un temple, mithraeum, qui s’étendait jusqu’au niveau de la rivière. Le bas-relief devait être détruit au moment de la construction du chemin de fer en 1880 mais un bourguésan, l’Abbé Paradis, s’y opposa fermement et obtint de le protéger.
D’origine indo-iranienne le culte de Mithra est amené par les romains combattant à la fois les divinités gauloises, les druides et les chrétiens. Le dieu apparaît comme un jeune homme chevauchant le taureau qu’il est en train de sacrifier. La mort de l’animal engendre une nouvelle vie symbolisée par les épis de blé qui jaillissent sous sa queue. En bas de la représentation se trouve un cartouche avec inscription latine aujourd’hui effacée qui a donné lieu à diverses traductions, la plus communément admise étant : « A la divinité de Mithra, au Soleil très grand, Titus Furius Sabinus a fait faire et dédier cette image du dieu invincible à ses frais »).
Ce culte atteint son apogée durant les 3ème et 4ème siècles,époque pendant laquelle il se transforme en culte du soleil et devient un concurrent important du christianisme. Comme toutes les religions païennes, le culte de Mithra est déclaré illégal en 391. Mithra est né dans une grotte prés d’une source et des rites se déroulent dans les cavités. Il s’agissait d’une religion initiatique avec des épreuves physiques pratiquées essentiellement par les hommes. On comptait 7 grades. Ce culte est fortement lié à l’astronomie.
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